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politique - Page 3

  • Une femme au Qatar

    ivana.jpgOn a trouvé une femme au Qatar. Décolleté plongeant, sourire désarmant, provocation bien calculée. Ses couleurs sont celles de son pays, la Croatie. Cette photo montre qu'elles sont en outre celles du keffieh local. Il s'agit d'Ivana Knöll, reine de beauté et femme d'affaires avisée dans son pays.

    On ne sait pas encore comment se terminera cette histoire, mais elle a au moins le mérite de pointer, une fois de plus, les contradictions délirantes de cette coupe du monde: le Qatar, pays niant toute liberté aux femmes en vertu du droit coranique, réduisant en esclavage les travailleurs étrangers, où l'on a fait pousser du gazon en plein désert pour les terrains de football... on vient en outre d'apprendre qu'une vice-présidente grecque du parlement européen dormait en prison pour avoir été corrompue par ce même Qatar. N'en jetez plus, la coupe du monde est pleine.

    Il est possible, malheureusement, que la prison se referme, sur les femmes, sur les ouvriers étrangers, sur tout le monde finalement. La pulpeuse Croate aura néanmoins glissé son joli pied sous la porte. Tout ce qui fait du mal à ce pays absurde nous fait du bien. Mais n'oublions pas que non loin de là, en Iran, les femmes mènent un combat beaucoup plus dangereux contre un régime islamique chiite.

    iraniennes.jpgCe combat, où elles ont été rejointes par des hommes, est autrement courageux et fondamental. Il s'exprime par la bataille du foulard, mais va encore plus loin. Le régime des mollahs, qui a soit-disant supprimé la sinistre "police des moeurs", semble un peu ébranlé. Reste à savoir si ce combat courageux en inspirera d'autres, par exemple en Seine Saint-Denis...

     

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  • "Zéro covid"

    chinecovid3.jpgLe président Chinois s'écarterait de la ligne "zéro covid". Des manifestations (notre photo) l'ont fait plier. Il faut dire que cette politique apparaissait surtout comme une manière de contrôler toujours plus parfaitement la population. Aucun virus ne pouvait de toute façon faire plus de morts que communisme en Chine.

    Le courage d'une petite minorité de Chinois est stupéfiant, dans un pays qui combine les pires aspects du capitalisme et du communisme. Il peut aussi nous en apprendre beaucoup sur ce qui se passe en France et en Europe.

    I y avait quelque chose de "Chinois", en France, dans notre "pass sanitaire", désactivable à distance. Mais aussi dans la manière de gérer l'épidémie dans le stress et la parano: personnes âgées confinées autoritairement dans les maisons de retraite, années de scolarité saccagée pour les enfants et les ados, explosion des asiles psychiatriques déjà surchargés, exclusion des soignants non vaccinés des hôpitaux ...

    Je suis peut-être "complotiste", mais j'ai toujours pensé que Giscard n'était pas mort du Covid. Il est mort de vieillesse, voilà tout, et il a rencontré le virus comme il aurait pu se casser le col du fémur. Quant au "pass sanitaire", il a permis de tester une technologie, qui pourra resservir, par exemple, en France, pour un "pass fiscal" très efficace. Si l'administration vous reproche un euro de fraude fiscale, vous ne pourrez plus rentrer dans un café.

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  • Le clown de Kiev

    zelensky.jpg

    Zelensky n'en démord pas: c'est un missile Russe qui a frappé la Pologne, faisant deux morts. Mais ici ses alliés occidentaux ne le suivent plus. L'erreur est donc trop évidente, pour être intégrée à la propagande américaine, pourtant coutumière des montages et de la désinformation. Cela met l'ensemble des médias occidentaux en porte à faux. Tous les torts ne peuvent pas être imputés à la Russie et le clown de Kiev pourrait devenir embarrassant. Il n'y a pas, d'un côté le bien, la vérité et la justice, de l'autre le mal, le mensonge et la dictature. Comme dans toutes les guerres, les responsabilités sont partagées.

    Le doute peut donc s'installer. La Crimée n'a jamais été ukrainienne,  mais tatar et russe. Le Donbass est largement peuplé de russophones et d'orthodoxes. Les anciennes frontières internes de l'URSS étaient tracées de manière volontairement absurde pour éviter l'éclatement. De la à tenir compte du sentiment national Russe, il n'y a qu'un pas. Napoléon et Hitler l'avaient sous-estimé.

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  • La retraite de Russie?

    zelensky.jpgCette image, à elle seule, en dit long sur le chef ukrainien, et sur son passé, qui le préparait si bien à être un clown et une marionnette de l'Otan.

    Vladimir Poutine est-il russe ou bien soviétique? S'il est russe, c'est un ami; s'il est soviétique, c'est un ennemi. Il est probablement l'un et l'autre. Mais chacun sait que la carte de l'URSS avait été prévue pour ne pas correspondre à des frontières un tant soit peu naturelles et viables. C'est évident, par exemple, en Crimée.

    Une chose est certaine: quand on regarde la télévision française, on a l'impression de se retrouver devant une véritable Pravda audiovisuelle... Et l'on détruit allégrement l'environnement avec le gaz de schiste et le charbon quand il s'agit de plaire aux maîtres du village global.

    Pour le reste, j'espère que vous n'êtes pas trop frileux.

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  • Notre-Dame brûle-t-elle?

    NotreDame.jpgUn homme de couleur grille une cigarette devant la cathédrale. Il l'éteint soigneusement avant de rentrer dans l'édifice pour prendre son service de vigile. Ce moyen un peu lourd de montrer, dans les premières images  que ce n'est pas un immigré qui est responsable de la catastrophe est peut-être la seule note incongrue du film de Jean-Jacques Annaud.

    Le reste est presque parfait. La construction narrative est haletante, traduisant parfaitement les sentiments des millions de témoins du drame: parisiens, touristes, fidèles. Le travail des pompiers est parfaitement rendu et défendu: du travail sans faute, comme toujours. Les prières des chrétiens devant les flammes sont poignantes. Peut-être un peu romancé, le sauvetage in extremis de la couronne d'épines et d'autres reliques est drôle et poignant.

    Petit détail d'actualité: Macron, accouru sur les lieux apparaît assez ridicule. Les pompiers lui montent un faux PC pour qu'il ne gène pas les opérations et quand ils lui demandent de prendre une décision, il reste muet.

    Un petit aperçu:

     

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  • Marine d'Arc

    marine.jpgJeanne d'Arc disait "J'aime beaucoup  les Anglais, mais chez eux". Marine d'Arc nous dit la même chose à propos des Anglais d'aujourd'hui, enfin... les Anglais du Sud. Ils sont très bien chez eux.

    Depuis longtemps, je savais pour qui ne pas voter. Aujourd'hui, je dois faire mon choix, celui du vote utile, hélas, malgré la présence de plusieurs candidats de grand mérite. Mon choix est fait, pour le premier et le second tour.

    Le peuple français, le souverain selon la constitution, c'est le petit roi de Bourges. Marine, c'est un peu une Jeanne (une Jeanne qui aurait eu des enfants) que nous ne laisserons pas brûler par les Anglais du Sud et le tribunal ecclésiastique de l'évêque Cauchon d'aujourd'hui. 

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  • M...comme Macron

    covid-ukraine.jpgUne actu chasse l'autre. Leur point commun, c'est la manière dont elles sont traitées toutes deux par les mass-médias et les grands réseaux sociaux: d'une façon totalitaire. Macron venait d'insulter, de manière calculée, les français non vaccinés en parlant de les "emmerder", et déjà, la guerre en Ukraine offrait l'occasion de mobiliser l'opinion publique sur un thème politiquement correct: le nouveau virus, c'est Poutine.

    La minorité, ou supposée telle, c'est à dire les anti-vaccins ou les pros-russes, subira le sort déjà prévu par Jean-Jacques Rousseau dans le Contrat social: "on les forcera d'être libres".

    Je ne sais pas encore pour qui je voterai aux prochaines élections, mais je sais pour qui je voterai pas: "Monsieur M".

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  • Le complot des virologues

    pass-sanitaire.jpgLe Président Valéry Giscard d'Estaing est mort du Covid. Dans les statistiques morbides de monsieur Salomon, il compte pour "un". Or, c'est faux. VGE n'est pas mort du Covid, il est mort de vieillesse, presque centenaire, après une vie bien remplie.

    Imaginons que je meure demain, et que l'on me trouve le Covid. J'aurai l'honneur d'être considéré comme "un" cas, aux côtés de VGE. Or ce serait encore faux, car je serais mort, d'abord du diabète insulinodépendant, ensuite d'un Accident Vasculaire Cérébral, enfin du Covid.

    En revanche, les virologues, qui "voient" les virus, ne voient pas les suicides supplémentaires, causés par le confinement, les tentatives de suicide, les violences conjugales, les dépressions nerveuses, les folies furieuses qui augmentent.

    Lorsque j'ai été frappé par mon AVC, comme je le raconte dans mon livre "Un idiot dans la ville", j'ai d'abord été admis en hôpital psychiatrique, les mains liées dans le dos, puis je suis remonté à la surface, et j'ai pu être soigné. Mais si mes infirmiers psychiatriques n'avaient pas eu de visage, mais un masque à la place, j'y serai encore, en train de hurler à la mort, avec une "camisole chimiques" de médicaments.

    Or ces infirmiers ne quitteront plus leurs masques pendant cinquante ans. La médecine ultra-moderne fabrique des fous furieux. Si j'avais eu mon AVC ces derniers mois, ce n'était pas la peine de me sauver la vie.

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  • Tapie pas mort

    tapie3.jpgA-t-on le droit de dire du mal d'un homme qui vient de mourir ? On a le droit d'en dire de ceux qui lui survivent comme on a le droit de ne pas lire cet article...

    Tapie, enterré en grande pompe politique, sportive et religieuse, avait une gueule d'entrepreneur, rien de plus. En fait, c'était un escroc de grand talent. Sarko ressemblait à un homme d'action, en réalité c'était un bonimenteur, doué d'un réel talent commercial, capable de vendre un eskimo glacé au pôle nord, ou du sable au Sahara, comme le montre l'excellent Jean Dujardin dans le film « Présidents ». Quand à Macron, cet énarque-financier qui a épousé sa mère, il joue au petit père du peuple qui a sauvé la France d'un méchant virus, grâce au « quoi qu'il en coûte », que paieront nos enfants.

    Quel est, finalement, le point commun entre ces trois personnages, a priori fort dissemblables ? Ils représentent, le premier une gauche qui se renie, l'autre une droite qui ne croit plus en ses valeurs, le troisième un centre qui fait l'un et l'autre à la fois. Ils sont tous les trois post-modernes. Les grandes idéologies ont disparu, reste leur talent à faire croire qu'ils ont toujours des idées. La communication remplace l'éloquence, la forme anéantit le fond, même s'ils sont peut-être les premiers convaincus par leur discours.

    Sarko est un Tapie de droite, Macron un Tapie du centre. Tapie n'est pas mort, hélas !

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  • AVE CAESAR

    gwencouv.jpegJe ne sais plus lire, je ne sais plus écrire. Tiens, j'ai écrit cela et je l'ai relu. Je sais donc à nouveau lire et écrire, pour la première fois depuis mon accident vasculaire cérébral (AVC), il y a plus d'un an.

    Pour me rappeler ces trois lettres, A,V, C, je dois passer par la formule « Ave César », ancrée dans ma mémoire ancienne. Ave Caesar morituri te salutant, disaient les gladiateurs, ces esclaves-combattants, avant de s’affronter devant le peuple et l'Empereur.

    Je n'avais probablement jamais cessé de savoir lire et écrire, mais je ne le savais pas. J'avais oublié que je savais lire et écrire, ce qui revient au même. La peur panique d'avoir à repasser par le long apprentissage des classes maternelles, la 12ème, la 11ème, la 10ème, toutes les étapes obligées de l'enfance et de l'adolescence, me paralysait. A tort, donc.

    Tout, ou beaucoup, est en train de revenir, contrairement à mes prévisions les plus pessimistes. Tout revient douloureusement, dans le désordre, par blocs. Pour l'instant, tout va, dans la douleur, dans le bon sens... Mais combien de temps ? L'état de ma mémoire est supportable, parce qu'il est provisoire. Reviens, mémoire ! En dehors de toi, il n'y a rien.

    Néanmoins, main droite demi paralysée, vision amputée à droite, mémoire encore largement défaillante, j'écris lettre par lettre, pour me souvenir. Je devrai néanmoins me ménager, cela tombe bien, on écrit toujours trop.

    Je pense à l'effort surhumain de mon frère humain, Jean-Dominique Bauby, écrivant son livre, Le scaphandre et le Papillon, (Robert Laffont, 2011), sans aucun contact avec l'extérieur. J'ose dire, néanmoins, que ma situation est pire encore que la sienne, puisque sa mémoire et son intelligence, selon ce livre, étaient restées intactes. Ce qui n'est pas mon cas. Mais oserais-je envier la situation qui fut la sienne ?

    Tout est mémoire. Rien n'existe en dehors de la mémoire, même si elle est enfermée dans un cerveau sans pouvoir en sortir. « Nous sommes libres dans ce qui dépend de nous », comme le dit un auteur ami, dont j'ai oublié le nom. Nous sommes peut-être tous libres, enfermés dans notre mémoire.

    Bien entendu, l'idée de mettre fin à mes jours n'a jamais cessé de me hanter, de m'occuper jour et nuit, depuis mon accident : tous mes organes, toutes les cellules, tous les atomes qui composent mon corps ont cessé d'avoir envie de vivre ensemble...

    Mais, finalement, tout bien considéré, je vais écrire un livre, plutôt que de me suicider. C'est sans doute une erreur, mais moins grave que la première et le bon Dieu, avec qui je parle de temps à autre, voudra bien me la pardonner, celle-là, la seconde, alors qu'il n'aurait rien pu faire pour la première.

    Je suis étrangement vieux et jeune à la fois – 57 ans – , et ma vie vient de passer par cet effroyable carnage de neurones, dont elle ne se remettra peut-être jamais. Ce livre, j'aurais préféré ne pas avoir à l'écrire, mais, si rien n'est pire que de devenir idiot, rien n'est meilleur que de l'avoir été.

    Lecteur, arrête de le feuilleter distraitement, mon livre, chez le dernier libraire de ton quartier qui ne soit pas encore transformé en restaurent japonais ! Achète-le, nom de Dieu ! Tu verras qu'il parle de choses qui pourraient t'arriver... mais non, n'aie pas peur, bon sang ! Il n'est pas si lugubre que ça. Achète-le, mon livre, ou je me suicide ! hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère...

    Un idiot dans la ville, Editions Persée, diffusion Hachette.

    Merci à Bertrand Jouvenot pour le premier article consacré à Un idiot dans la ville.

     

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