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Arts

  • Moins mauvaise année possible!

    JO-Wingz.jpgRestons modestes, chers amis de Mélusine, et souhaitons nous la moins mauvaise année possible.

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  • Si je t'oublie, Jérusalem...

    JerusalemLemire.jpgCette bande dessinée est partout. On en voit des publicités dans le métro de Paris. Pour les textes, elle est signée par l'historien Vincent Lemire, spécialiste de Jérusalem.

    L'histoire est racontée par un arbre, un olivier, aussi vieux que la ville et nous le suivrons depuis les origines de celle-ci, jusqu'à nos jours. C'est un livre d'une richesse documentaire immense, nourri d'innombrables citations. Mais chacun voit "sa" Jérusalem, la juive, la chrétienne et la musulmane, et l'historien moderne "laïque", doit choisir. D'autre part, faire l'histoire complète de Jérusalem, indépendamment de celle du proche-orient est extrêmement risqué.

    La tâche est difficile et Vinent Lemire la remplit en grande partie. Son échec est ailleurs, et n'apparaît qu'au cours des pages: il est un excellent historien universitaire français de gauche, pro-musulman, pro-israélien et anti-chrétien.

    Ainsi, par exemple, l'auteur évoque très peu Jésus-Christ, qu'il présente comme un personnage de peu d'importance. Il ne cite même pas l'épisode de l'évangile selon Saint Jean, où Jésus, sur le parvis du temple de Jérusalem, sauve la femme adultère de la lapidation, en prononçant la célèbre parole "que celui qui n'a jamais pêché lui jette la première pierre". Auparavant, dans l'ancien testament, selon "la loi de Moïse", on lapidait les femmes adultères. Plus tard, selon les "Hadiths authentiques", Mahomet lui même a ordonné la lapidation de plusieurs femmes adultères...

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    Vincent Lemire parle abondamment des massacres qui accompagnent la prise de la ville par les croisés, abondamment illustrés dans le livre. Il passe légèrement sur les massacres des chrétiens, en sens inverse et sur le statut des mamelouks égyptiens, qui étaient, comme les janissaires turcs, des enfants chrétiens réduits en esclavage, convertis de force à l'Islam, et transformés en soldats des sultans.

    Aujourd'hui, les chrétiens ne sont plus là en Terre-Sainte, du moins comme force militaire "croisée". Entre musulmans et juifs, les massacres n'ont jamais été pires (voir notre article Goliath contre Goliath). Netanyahou est un juif de l'âge de bronze, une bombe atomique à la main. Le Hamas, est composé de fanatiques tuant femmes et enfants que notre Mélenchon n'a toujours pas condamné.

    "Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite se dessèche" (Livre des psaumes, 137). Rien ne change mais tout s'aggrave en devenant global. La chanson qui suit, gospel remanié disco, ne vous rappelle pas quelque chose? C'est le même psaume, vu d'Amérique. Les protestants anglo-saxons, alliés indéfectibles d'Israël, depuis l'origine.


     

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  • Nicolas de Staël, le suicidé de l'abstraction

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    Fils et petit fils d'officiers de l'armée du Tzar, orphelin très jeune de père et de mère, peintre abstrait à l'écart de toutes les écoles, suicidé à l'âge de 41 ans, alors qu'il commençait à connaître la gloire, Nicolas de Staël (1914-1955) nous échappe toujours. Le musée d'art moderne de Paris consacre un rétrospective presque complète à son oeuvre monumentale, à la popularité toujours grandissante.

    Stael2.jpgPourtant, son itinéraire va à l'encontre du sens de l'Histoire de l'art moderne. Lui, il évolue de l'abstraction radicale, violente, vers la figuration, même simplifiée, presque expressionniste. Tandis que les couleurs, lugubres au début, deviennent chatoyantes, excessives, avant de sembler trouver une certaine sérénité sous le soleil de Provence. C'est un peu l'anti-Picasso.

    Depuis sa mort, son succès populaire va donc à l'encontre de la vulgate officielle des milieux cultivés et autorisés, et fait encore grincer les dents de bien des critiques, mais il ne se dément pas.

    Un suicide en pleine gloire, à l'orée de l'âge mur, est évidemment toujours un mystère. Sa dernière toile, Le Concert, est celle que nous publions en tête de cet article. C'est un concert sans musicien. Dans ce mouvement, qui s'annonçait prometteur, de l'abstraction vers la figuration, il n'a pas su aller plus loin. La file d'attente, devant la porte de l'exposition parisienne, s'allonge démesurément.

    En attendant, vous pouvez toujours visiter le site web de l'exposition.

     

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  • Beauté artificielle

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    Vous en rêvez, messieurs. Vous en êtes jalouses, mesdames. Elle s'appelle Milla Sophia. Elle est finlandaise, âgée de 24 ans. Son métier?  "influenceuse" sur les réseaux sociaux, comme il se doit. Elle y dispose de millions d'"amis". Pour en savoir un peu plus sur sa vie et son oeuvre, il suffit de regarder cette video postée sur Youtube:


    Seulement voilà, cette charmante jeune-femme n'existe pas. Milla est un produit de l'Intelligence Artificielle (IA). Elle représente la "dictature de la beauté" sous sa forme absolue. Certes, il s'agit pour l'instant d'une simple série d'images fixes. Mais, bien entendu, les informaticiens travaillent déjà sur les images animées, parlantes, et, tactiles.

    Sur ce dernier point, il faudra simplement disposer de capteurs tactiles sur tout le corps. Les réseaux sociaux, comme facebook, y voient leur avenir, même si les premiers résultats ne semblent pas très concluants et leur ont coûté des milliards de dollars.

    Le Progrès, avec ses promesses de bonheur, nous écarte toujours plus du monde réel. Il n'y a pas vraiment de quoi être optimiste. Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley se réalise sous nos yeux. Tandis que notre monde réel,lui, ressemble de plus en plus à 1984 d'Orwell...

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  • Barbie reste en Amérique

    th.jpg?u=https%3A%2F%2Ftse.mm.bing.net%2Fth%3Fid%3DOIP.73bVQQUtcYrf40kxeYEHmQHaFS%26pid%3DApi&q=0&b=1&p=0&a=0Barbie fait un malheur. Non pas la célèbre poupée américaine stéréotypée, toujours sans âge, malgré ses soixante ans bien sonnés. Mais le savoureux pastiche qui sort sur nos grands écrans. Un monde artificiel jusqu'à la perfection, jubilatoire dans le déraisonnable, où tout sonne faux et de mauvais goût. Un monde rempli de femmes-enfants fabriquées à la chaîne: Barbies blondes, brunes, noires, handicapées, grosses, mais toujours atrocement stéréotypées.


    La première partie du film est réjouissante. Un des pires mythes américains s'autodétruit sous vos yeux. Après, cela devient plus compliqué, car Barbie veut retourner au monde réel, et son monde réel à elle, c'est l'Amérique, c'est le Nouveau Monde. Il y a encore quelques scènes savoureuses, comme une rencontre avec des ouvriers américains typiques. Puis l'histoire devient confuse, néo-féministe, politiquement correcte, et toujours techniquement impeccable, avec d'extraordinaires effets spéciaux.

    On a envie de lui dire: "sors vraiment de ton monde, Barbie et viens en Europe, en France par exemple. On y aime beaucoup les très jolies femmes comme toi. " Mais Barbie reste en Amérique, hélas!

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  • Horreur à l'Haÿ-les-Roses

    rose2.jpgC'est un jardin de roses connu dans le monde entier. Une ville qui a changé de nom pour porter celui d'une roseraie célèbre. Une harmonie unique de couleurs, de parfums et d'art.

    Un soir, les barbares y sont entrés, dans ce paradis. Ils ont voulu tuer, détruire le domicile du premier édile de cette cité-jardin. Avec des moyens et une stratégie dignes du terrorisme. Certes, il y a unanimité pour condamner cet acte, mais il est indispensable de remonter aux causes du mal. Elles ne viennent pas de chez nous...

    "France, mère des arts, des armes et des lois" chante Joachim du Bellay. Il faut maintenant prendre les armes, pour protéger les arts au nom des lois. La barbarie ne connaît que la force. La loi protège même ce petit voyou de Nanterre, qui visiblement devrait être en prison et non pas au cimetière. Mais tous ses amis racailles devraient être n'importe où, hors de France!

     

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  • "Sommes la jeunesse de Dieu, messieurs!"

    Charette-Une.jpgOn a souvent le choix, dans les salles obscures, entre les superproductions américaines et les petites productions françaises. Entre les gros budgets aux effets spéciaux sidérants mais vides de sens, et les films d'auteurs français aux budgets étriqués, souvent marqués par un intellectualisme des années soixante-dix. "Vaincre ou mourir", première production cinéma du Puy du Fou, nous aide à sortir de ce dilemme regrettable.

    Histoire tragique, bons acteurs (remarquable Hugo Becker), excellents figurants issus du célèbre spectacle de Philippe de Villiers et qui jouent le rôle de leurs ancêtres. On s'y croirait, les scènes sont parfois d'une violence terrifiante, avec les colonnes infernales et les noyades dans la Loire organisées par la Convention.

    Certains, évidemment, font la fine bouche. Comme par exemple Libé, que l'on a connu plus subtile dans ces célèbres titres, il y a vingt ans. Aujourd'hui, c'est moins brillant (voir ci-contre). Ce qui ne plait pas, visiblement, à ce qui reste de l'intelligentsia de gauche, c'est le message essentiel du film: la Terreur est bien le germe et la matrice Charette-libé2.jpgdes grands totalitarisme du 20ème siècle, nazi et communiste. Sans oublier le chainon manquant que forment les sanglantes guerres de l'Empire.

    S'il fallait trouver un défaut à ce grand film français, c'est peut-être l'absence de vision générale sur l'ensemble des guerres de Vendée, les différences et les points communs entre Charette et les autres chefs Vendéens. Mais ne boudons pas notre plaisir! Jetons donc un oeuil sur l'excellente bande annonce:


    "Sommes la jeunesse de Dieu" disait Charette à ses hommes dépenaillés et mal armés. Internet nous offre encore d'autres trésors, si l'on sait chercher. Voici par exemple la chanson de Théodore Botrel "Monsier de Charette a dit":


     

     

     

     

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  • Une femme au Qatar

    ivana.jpgOn a trouvé une femme au Qatar. Décolleté plongeant, sourire désarmant, provocation bien calculée. Ses couleurs sont celles de son pays, la Croatie. Cette photo montre qu'elles sont en outre celles du keffieh local. Il s'agit d'Ivana Knöll, reine de beauté et femme d'affaires avisée dans son pays.

    On ne sait pas encore comment se terminera cette histoire, mais elle a au moins le mérite de pointer, une fois de plus, les contradictions délirantes de cette coupe du monde: le Qatar, pays niant toute liberté aux femmes en vertu du droit coranique, réduisant en esclavage les travailleurs étrangers, où l'on a fait pousser du gazon en plein désert pour les terrains de football... on vient en outre d'apprendre qu'une vice-présidente grecque du parlement européen dormait en prison pour avoir été corrompue par ce même Qatar. N'en jetez plus, la coupe du monde est pleine.

    Il est possible, malheureusement, que la prison se referme, sur les femmes, sur les ouvriers étrangers, sur tout le monde finalement. La pulpeuse Croate aura néanmoins glissé son joli pied sous la porte. Tout ce qui fait du mal à ce pays absurde nous fait du bien. Mais n'oublions pas que non loin de là, en Iran, les femmes mènent un combat beaucoup plus dangereux contre un régime islamique chiite.

    iraniennes.jpgCe combat, où elles ont été rejointes par des hommes, est autrement courageux et fondamental. Il s'exprime par la bataille du foulard, mais va encore plus loin. Le régime des mollahs, qui a soit-disant supprimé la sinistre "police des moeurs", semble un peu ébranlé. Reste à savoir si ce combat courageux en inspirera d'autres, par exemple en Seine Saint-Denis...

     

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  • Notre-Dame brûle-t-elle?

    NotreDame.jpgUn homme de couleur grille une cigarette devant la cathédrale. Il l'éteint soigneusement avant de rentrer dans l'édifice pour prendre son service de vigile. Ce moyen un peu lourd de montrer, dans les premières images  que ce n'est pas un immigré qui est responsable de la catastrophe est peut-être la seule note incongrue du film de Jean-Jacques Annaud.

    Le reste est presque parfait. La construction narrative est haletante, traduisant parfaitement les sentiments des millions de témoins du drame: parisiens, touristes, fidèles. Le travail des pompiers est parfaitement rendu et défendu: du travail sans faute, comme toujours. Les prières des chrétiens devant les flammes sont poignantes. Peut-être un peu romancé, le sauvetage in extremis de la couronne d'épines et d'autres reliques est drôle et poignant.

    Petit détail d'actualité: Macron, accouru sur les lieux apparaît assez ridicule. Les pompiers lui montent un faux PC pour qu'il ne gène pas les opérations et quand ils lui demandent de prendre une décision, il reste muet.

    Un petit aperçu:

     

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