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  • L'important, c'est de (ne pas) participer

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    Les Jeux Olympiques modernes, cette kermesse du village global, ne connaissent pas d'autre loi que celle de l'argent, ni d'autre Dieu que le dollar. Les premières victimes en seront les SDF, dont la présence ferait désordre en Macronie. Ils seront déplacés, sans être relogés. Puis vient le tour de nos merveilleux bouquinistes, devant lesquels nous avons si souvent flanné, et trouvé quelque pépite littéraire à bas prix.

    bouquinistes.jpgLa mondialisation n'a que faire des vraies traditions parisiennes, comme celle des bouquinistes. Ils sont là depuis cinq siècles, nous disent-ils, et vont devoir déménager, pour laisser la place aux hordes de touristes sportifs sirotant leur coca-cola pour voir passer le roi Macron, icône de la Société du spectacle.

    On est bien loin de l'idéal un peu simpliste du baron Pierre de Coubertin "l'important, c'est de participer". En 1936, à Berlin, Hitler, qui croyait récupérer les jeux modernes, fut humilié par les victoires du noir Jesse Owen. Rappelons d'ailleurs, au contraire, que les JO de l'Antiquité étaient un évènement raciste, misogyne et religieux.

    Raciste, puisque seuls les Grecs de "race pure" avaient le droit de participer (par exemple, le roi de Macédoine, y participait, car Grec, mais pas ses propres sujets). Misogyne, car les femmes n'y participaient pas et n'avaient même pas le droit d'y assister (une femme s'étaient déguisée en homme pour voir son fils concourir, mais elle fut démasquée et exécutée). Religieux et poétique, enfin, avec d'innombrables sacrifices et solennités à vocation mystique. 

    Tout cela a heureusement disparu, mais pour laisser la place à son inverse, aussi critiquable. Il faudrait noter soigneusement tous les sponsors de ces JO. Pour les boycotter. Les marques et produits qui financent ce navrant évènement de la société de consommation sont fatalement de qualité médiocre!

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  • Barbie reste en Amérique

    th.jpg?u=https%3A%2F%2Ftse.mm.bing.net%2Fth%3Fid%3DOIP.73bVQQUtcYrf40kxeYEHmQHaFS%26pid%3DApi&q=0&b=1&p=0&a=0Barbie fait un malheur. Non pas la célèbre poupée américaine stéréotypée, toujours sans âge, malgré ses soixante ans bien sonnés. Mais le savoureux pastiche qui sort sur nos grands écrans. Un monde artificiel jusqu'à la perfection, jubilatoire dans le déraisonnable, où tout sonne faux et de mauvais goût. Un monde rempli de femmes-enfants fabriquées à la chaîne: Barbies blondes, brunes, noires, handicapées, grosses, mais toujours atrocement stéréotypées.


    La première partie du film est réjouissante. Un des pires mythes américains s'autodétruit sous vos yeux. Après, cela devient plus compliqué, car Barbie veut retourner au monde réel, et son monde réel à elle, c'est l'Amérique, c'est le Nouveau Monde. Il y a encore quelques scènes savoureuses, comme une rencontre avec des ouvriers américains typiques. Puis l'histoire devient confuse, néo-féministe, politiquement correcte, et toujours techniquement impeccable, avec d'extraordinaires effets spéciaux.

    On a envie de lui dire: "sors vraiment de ton monde, Barbie et viens en Europe, en France par exemple. On y aime beaucoup les très jolies femmes comme toi. " Mais Barbie reste en Amérique, hélas!

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  • Horreur à l'Haÿ-les-Roses

    rose2.jpgC'est un jardin de roses connu dans le monde entier. Une ville qui a changé de nom pour porter celui d'une roseraie célèbre. Une harmonie unique de couleurs, de parfums et d'art.

    Un soir, les barbares y sont entrés, dans ce paradis. Ils ont voulu tuer, détruire le domicile du premier édile de cette cité-jardin. Avec des moyens et une stratégie dignes du terrorisme. Certes, il y a unanimité pour condamner cet acte, mais il est indispensable de remonter aux causes du mal. Elles ne viennent pas de chez nous...

    "France, mère des arts, des armes et des lois" chante Joachim du Bellay. Il faut maintenant prendre les armes, pour protéger les arts au nom des lois. La barbarie ne connaît que la force. La loi protège même ce petit voyou de Nanterre, qui visiblement devrait être en prison et non pas au cimetière. Mais tous ses amis racailles devraient être n'importe où, hors de France!

     

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