François Fillon, on aime ou on n'aime pas, mais il faut avouer qu'il a plutôt une belle carrière politique derrière lui: député, sénateur, ministre, maire, président de conseil général, président de conseil régional... a peu près tout, sauf la fonction suprême, et ça ne dépendait pas de lui.
Eh bien, il parait qu'il a fait tout ça avec un emploi "fictif", celui de sa propre épouse, comme assistante parlementaire. C'est au juge d'en décider. On a simplement le droit de faire une remarque.
Si François Fillon a fait une telle carrière avec un assistant parlementaire "fictif", que dire de tous ceux qui ont fait une moindre carrière avec le même nombre d'assistants? Un assistant parlementaire en moins par député, sénateur et député européen, cela commence à faire une belle affaire pour les finances publiques. Surtout si on n'oublie pas les collaborateurs des élus locaux et régionaux, dans les mêmes proportions.
A moins, évidemment, que l'on trouve cela assez normal, et que l'on considère, tout bien compté, que cet emploi "fictif" ne l'était pas tant que ça.