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Nicolas de Staël, le suicidé de l'abstraction

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Fils et petit fils d'officiers de l'armée du Tzar, orphelin très jeune de père et de mère, peintre abstrait à l'écart de toutes les écoles, suicidé à l'âge de 41 ans, alors qu'il commençait à connaître la gloire, Nicolas de Staël (1914-1955) nous échappe toujours. Le musée d'art moderne de Paris consacre un rétrospective presque complète à son oeuvre monumentale, à la popularité toujours grandissante.

Stael2.jpgPourtant, son itinéraire va à l'encontre du sens de l'Histoire de l'art moderne. Lui, il évolue de l'abstraction radicale, violente, vers la figuration, même simplifiée, presque expressionniste. Tandis que les couleurs, lugubres au début, deviennent chatoyantes, excessives, avant de sembler trouver une certaine sérénité sous le soleil de Provence. C'est un peu l'anti-Picasso.

Depuis sa mort, son succès populaire va donc à l'encontre de la vulgate officielle des milieux cultivés et autorisés, et fait encore grincer les dents de bien des critiques, mais il ne se dément pas.

Un suicide en pleine gloire, à l'orée de l'âge mur, est évidemment toujours un mystère. Sa dernière toile, Le Concert, est celle que nous publions en tête de cet article. C'est un concert sans musicien. Dans ce mouvement, qui s'annonçait prometteur, de l'abstraction vers la figuration, il n'a pas su aller plus loin. La file d'attente, devant la porte de l'exposition parisienne, s'allonge démesurément.

En attendant, vous pouvez toujours visiter le site web de l'exposition.

 

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