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Film

  • Barbie reste en Amérique

    th.jpg?u=https%3A%2F%2Ftse.mm.bing.net%2Fth%3Fid%3DOIP.73bVQQUtcYrf40kxeYEHmQHaFS%26pid%3DApi&q=0&b=1&p=0&a=0Barbie fait un malheur. Non pas la célèbre poupée américaine stéréotypée, toujours sans âge, malgré ses soixante ans bien sonnés. Mais le savoureux pastiche qui sort sur nos grands écrans. Un monde artificiel jusqu'à la perfection, jubilatoire dans le déraisonnable, où tout sonne faux et de mauvais goût. Un monde rempli de femmes-enfants fabriquées à la chaîne: Barbies blondes, brunes, noires, handicapées, grosses, mais toujours atrocement stéréotypées.


    La première partie du film est réjouissante. Un des pires mythes américains s'autodétruit sous vos yeux. Après, cela devient plus compliqué, car Barbie veut retourner au monde réel, et son monde réel à elle, c'est l'Amérique, c'est le Nouveau Monde. Il y a encore quelques scènes savoureuses, comme une rencontre avec des ouvriers américains typiques. Puis l'histoire devient confuse, néo-féministe, politiquement correcte, et toujours techniquement impeccable, avec d'extraordinaires effets spéciaux.

    On a envie de lui dire: "sors vraiment de ton monde, Barbie et viens en Europe, en France par exemple. On y aime beaucoup les très jolies femmes comme toi. " Mais Barbie reste en Amérique, hélas!

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  • "Encore un moment, monsieur le bourreau"

    dubarry.jpgIl a fait l'ouverture du festival de Cannes, et la polémique. Jeanne du Barry, film de Maïwenn. Avant d'évoquer l'étonnant Jonny Depp en Louis XV, on doit parle de son procès avec son ex-femme. Avant de s'étonner du travail de l'actrice-réalisatrice Maïwenn, on doit évoquer son altercation avec le trotskyste médiatiquement correct Edwy Plennel. Dans le premier cas, pourtant, l'affaire judiciaire est close. Dans le second, l'agression semble assez légère.


    Et le film? Un petit chef d'oeuvre du cinéma français, tout simplement. Une réalisation qui tranche avec les mélos intellos de notre cinéma d'auteurs. De splendides images de Versailles et de la Cour, avec ses petitesses et ses grandeurs. Un Roi pessimiste et lucide, dépravé et amoureux. On comprend ce qu'il aimait chez la Du Barry, ce que nous aimons chez Maïwenn, autre chose qu'une pure beauté physique, une personnalité ardente, parfois exaspérante. Autre chose que les plus jolies filles qu'il retrouvait dans son célèbre "parc aux cerfs". La jeune Marie-Antoinette, merveilleusement belle, apparaît aussi en contraste, intelligente et méprisante, future anoblie de la guillotine.

    On aimerait voir la suite, la tragédie révolutionnaire. Quand il faut quitter la salle obscure et retourner dans nos rues bruyantes, on aimerait dire, comme celle qui a tant aimé la vie: "Encore un moment, monsieur le bourreau"!

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  • "Sommes la jeunesse de Dieu, messieurs!"

    Charette-Une.jpgOn a souvent le choix, dans les salles obscures, entre les superproductions américaines et les petites productions françaises. Entre les gros budgets aux effets spéciaux sidérants mais vides de sens, et les films d'auteurs français aux budgets étriqués, souvent marqués par un intellectualisme des années soixante-dix. "Vaincre ou mourir", première production cinéma du Puy du Fou, nous aide à sortir de ce dilemme regrettable.

    Histoire tragique, bons acteurs (remarquable Hugo Becker), excellents figurants issus du célèbre spectacle de Philippe de Villiers et qui jouent le rôle de leurs ancêtres. On s'y croirait, les scènes sont parfois d'une violence terrifiante, avec les colonnes infernales et les noyades dans la Loire organisées par la Convention.

    Certains, évidemment, font la fine bouche. Comme par exemple Libé, que l'on a connu plus subtile dans ces célèbres titres, il y a vingt ans. Aujourd'hui, c'est moins brillant (voir ci-contre). Ce qui ne plait pas, visiblement, à ce qui reste de l'intelligentsia de gauche, c'est le message essentiel du film: la Terreur est bien le germe et la matrice Charette-libé2.jpgdes grands totalitarisme du 20ème siècle, nazi et communiste. Sans oublier le chainon manquant que forment les sanglantes guerres de l'Empire.

    S'il fallait trouver un défaut à ce grand film français, c'est peut-être l'absence de vision générale sur l'ensemble des guerres de Vendée, les différences et les points communs entre Charette et les autres chefs Vendéens. Mais ne boudons pas notre plaisir! Jetons donc un oeuil sur l'excellente bande annonce:


    "Sommes la jeunesse de Dieu" disait Charette à ses hommes dépenaillés et mal armés. Internet nous offre encore d'autres trésors, si l'on sait chercher. Voici par exemple la chanson de Théodore Botrel "Monsier de Charette a dit":


     

     

     

     

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