Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Publier et périr

    lancet.jpg "Publish or perish", publier ou périr, est la formule qui caractérise la règle sacro-sainte de la production scientifique moderne. Si l'on ne publie pas dans une revue "avec comité de lecture", c'est à dire officiellement sérieuse, on n'existe pas.

    L'affaire Raout semblait donc close, il avait officiellement tort, le savant de Marseille, puisque la plus ancienne et la plus prestigieuse des revues médicales avait condamné sa méthode qui sauvait des vies. Il est clair maintenant que l'étude a été bâclée, qu'elle ne reflète pas une démarche rigoureuse, mais les intérêts financiers des grands labos pharmaceutiques.

    C'est donc un des aspects les plus spectaculaires de la crise des valeurs modernes, que le virus ne crée pas, mais qu'il révèle.

    Il y a pire encore, ou meilleur. Raoult dit bien que les pays occidentaux ne parviennent pas à se détacher de cette fuite en avant perpétuelle vers les médicaments nouveaux, très utiles pour la santé économique des grands groupes pharmaceutiques, mais beaucoup moins pour la santé des êtres humains.

    Il ne s'agit pas, heureusement, de se contenter de remettre en cause une industrie qui fait fabriquer 80% de nos médicaments en Chine et 20% en Inde, car les fabriquer chez nous ferait exploser tous nos systèmes sociaux. Il s'agit bien de remettre en cause la fuite en avant lucrative des labos vers de nouveaux médicaments toujours plus chers, en se réorientant vers des médicament "génériques", libres de droit.

    Si je puis me permettre, ça rappelle un peu le choix à faire entre "logiciels propriétaires" et "logiciels libres". Mais Bill Brother n'apprécierait peut-être pas la comparaison...

    Lien permanent Catégories : politique, Santé, Science 2 commentaires
  • La vie continue

    fleurMDekeister.jpg

    Cette image est due à Marc Dekeister, artiste peintre et photographe, qui l'a publiée sur les réseaux sociaux. Je ne sais pas pourquoi, mais elle représente pour moi le renouveau de la vie, de l'art, de la nature, après des mois de folie, de bêtise et d'absurdité. Marc vous en dira peut être plus, en commentaire, sur ce que représente cette image et comment il l'a produite.

    Lien permanent Catégories : Arts 1 commentaire
  • Je rêve d'un monde sans masque

    Comparaison n'est pas raison, certes, mais comparaison aide à la raison. Ce tableau n'est pas un outil de travail. Il aide à se faire une idée sur le corona virus, à relativiser son impact.

    Il faudrait encore multiplier les comparaisons. Après le confinement brutal des familles recomposées, le nombre des violences conjugales à explosé, les séjours à l'hôpital et les consultations médicales pour une autre cause que le corona, eux se sont effondrés. Mais comment comparer? Il ne s'agit d'ailleurs pas, généralement, de décès, mais de retards et d'aggravations de problèmes médicaux. Et que dire des grand-mères qui mourront de chagrin dans leurs maisons de retraite, sans avoir pu embrasser leurs petits enfants? Et seraient-elles mortes? Ou bien auraient-elles repris goût à la vie grâce à un bisou?

    Tout cela est encore maitrisable en France et dans les pays européens, mais comment calculer les risques lorsque l'on compte, à l'échelle de milliards d'habitants? Comment parler d'économie, de chômage, de crise budgétaire, quand on nous parle de morts? Une seule vie humaine ne vaut-elle pas davantage qu'un point de croissance? Le principe de précaution appuyé sur l'intelligence artificielle, peut nous amener n'importe où. L'idéologie, c'est partir d'un principe, qui peut être juste, et d'en faire un absolu, au mépris de tout le reste: la lutte des classes, ça existe, mais en faire un absolu unique, c'est du totalitarisme.

    Nous n'avons finalement qu'une seule certitude. On nous a dit que les masques étaient inutiles, parce qu'il n'y avait pas de masques. Un autre intelligence artificielle, pilotée autrement, avait fait fabriquer 100% des masques en Chine. La seule certitude? Macron a menti.

     

    Lien permanent Catégories : politique, Santé 0 commentaire
  • Bill Brother

    Big Brother is watching you: c'était le bon vieux temps. Aujourd'hui, Bill Brother veut vous vacciner. Le créateur de Windows, bienfaiteur de l'humanité, rêve au vaccin propriétaire, comme il existe un logiciel propriétaire, le sien. Il refuse évidemment autant le vaccin libre que le logiciel libre.

    Bien sûr, vous avez le droit de ne pas vous faire vacciner, à vos risques et périls. Mais sans la puce glissée sous votre peau, vous n'irez pas bien loin: vous ne pourrez pas voyager, acheter, vendre, entrer dans un bâtiment, public ou privé, aller au spectacle ou payer vos impôts.

    J'ai voulu chercher sur la toile, s'il y avait des traces de résistance au projet de Bill Brother. J'ai été étonné par la domination de ses idées, dans les couches les plus accessibles des moteurs de recherche et des réseaux sociaux. En allant un peu plus profond on tombe sur des propos hostiles ou opposés à la doctrine officielle, mais ils sont tès souvent présentés comme "fake news". Les véritables opposants seraient-ils lentement relayés dans le "dark web"?

    Bill Brother ne se contente pas de vous regarder, il vous reconnait! Vous n'avez pas le choix. Dites: "J'aime Bill Brothers!"

    Lien permanent Catégories : politique, Santé, Science 0 commentaire
  • Le temps du muguet

    Muguet du 1er mai : chez les fleuristes, sur commande, par cartes ...Il est revenu le temps du muguet. Une belle file d'attente s'allonge devant mon voisin fleuriste. Signe d'espoir? Avec lui mon excellent restaurant libanais et mon remarquable marchand de vin, ont ouvert leurs portes, dans le respect de la loi, cela va sans dire. Encore une semaine à tenir, puis nous verrons, peut-être, le fabuleux marché en plein air que nous avions failli oublier.

    La situation va-t-elle revenir, progressivement, "normale"? C'est peu probable. Est-ce que l'on remettra en cause durablement la mondialisation? Sans doute, on va surveiller les pangolins. Pour les masques, les produire chez nous, c'est possible. Mais pour les médicaments? Peut-être. Une agriculture un peu plus proche des consommateurs, en France, on y songe.

    Enfin, on a le droit de rêver, le jour du muguet.

     

    Lien permanent Catégories : Loisirs, Santé 0 commentaire