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Le "frérisme" et ses cousins

frerisme.jpg"Frérisme!" Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue au CNRS, a inventé un nouveau mot. Ou plutôt, elle a mis un mot sur une chose et l'a donc jetée en pleine lumière. Dans ce livre remarquable, étayé par un long travail de chercheuse, elle détaille la stratégie des Frères musulmans lancés à la conquête de l'Europe depuis un siècle.

Visiblement, son livre en a dérangé plus d'un. Interdite de mass-médias et d'Université, soumise a des menaces de mort, elle doit vivre sous protection policière. Les Frères, dont le plus connu est Tarik Ramadan, disposent en effet, nous dit le livre, d'un solide réseau sur le Vieux continent, tiennent table ouverte à la Commission Européenne, tissent méthodiquement leur toile, disposent de fonds illimités venant des pétro-monarchies et noyautent inlassablement les "banlieues de l'islam" (pour reprendre le titre de Gilles Kepel, ici son préfacier).

Voici une bonne présentation du livre par l'auteur et le préfacier, sur Sud-Radio:


saintmichelaristote.jpgCela nous rappelle l'affaire "Aristote au mont Saint Michel". Ce livre de Sylvain Gouguenheim, paru en 2008, avait déclenché une véritable chasse aux sorcières. Le crime de Gouguenheim, universitaire reconnu, lui aussi? Avoir relativisé le rôle des arabes dans la transmission de la philosophie grecque à l'occident chrétien.

La réaction de ces universitaires, intellectuels de gauche et politiques "islamo-gauchistes" est exactement la même: il faut à tout prix intégrer l'islam comme une composante essentielle de la civilisation européenne. Pour nous, chrétiens, la situation est préoccupante, mais la bataille est loin d'être perdue. En témoigne le discrédit qui entoure maintenant Tarik Ramadan, depuis qu'il a lancé son idée de "moratoire" sur la lapidation des femmes adultères (pratiquée par Mahomet lui même selon les "haddiths authentiques"), formule qui a révulsé quelques gauchistes. Dans le christianisme, la question de la lapidation (présente dans l'ancien testament) fut posée à Jésus. "Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre" a répondu le plus grand féministe de tous les temps.

Le combat continue. Il ne faut pas brûler le Coran, comme le veulent certains pasteurs américains, il faut le lire.

Lien permanent Catégories : Etranger, Histoire, Livre, politique 2 commentaires

Commentaires

  • Il ne faut bien sûr pas bruler le Coran. Il faut évidement le lire mais dans une bonne traduction. Je signale au passage celle de frère Bruno Bonnet-Eymard, en deux ou trois tomes de mémoire.
    C'est une lecture instructive qui ne peut que mener à une meilleure compréhension de ces textes et faciliter le travail des missionnaires catholiques. Ce d'autant que beaucoup de musulmans se convertissent en cachette de leurs coreligionaires...Sans parler du témoignage de Joseph Fadel, "le Prix à Payer".

  • Oui, le livre de Fadelle et son témoignage sont terribles car il était irakien et a failli être tué par sa famille. Il faut aussi citer "Et elle s'est emparé du royaume" d'une Française et du film de Cheyenne Carron "L'apôtre"

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