C'était le plus grand écrivais français vivant et il était illisible. Il était capable d'écrire des livres beaux et accessibles, comme Ashby, ou Sur un cheval, mais ses livres uniques tels Tombeau pour cinq-cent mille soldats, eux... étaient différents. Une écriture sublime, pour une terrifiante épopée de sang, de sexe, d'horreurs diverses, une description minutieuse de scènes générament homosexuelles.
Homosexuel, catholique, il refusait avant tout d'être "laïque". Dans Vivre, il raconte qu'il avait pleuré à chaude larme lors de l'attentat contre Jean-Paul II.
Il était un peu comme le marquis de Sade? m'a demandé Sofi. Eh bien non, malgré les apparences. Sade écrivait très bien, comme tout le monde à son époque, et mettait son style au service du vice. Guyotat, c'est le contraire, dans un monde où personne ne sait écrire, il met la perversité au service de la beauté. Un critique avait dit de lui que ses livres étaient davantage fait pour être que pour être lus. Je ne suis pas parvenu à terminer son Tombeau.
Commentaires
Intéressant, car je ne le connais pas.
« C’était le plus grand écrivain français et il était illisible » : on n’en trouve ici pas la moindre preuve et c’est dommage.
Quoi qu’il en soit il lui sera difficile de mieux faire qu’Aloyisus Bertrand, à l’indépassable prose.
Pour le démon présent dans tous les arts, voir les écrits de William Blake, peintre.
Je voulais dire "le plus grand écrivain français vivant" et je vais rectifier. Pour le plus grand écrivain français tout court, c'est "Victor Hugo, hélas", selon André Gide