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La chape de plomb commencerait-elle à se desserrer? Le professeur Didier Raoult atteint maintenant les grands médias. Voici les premiers extraits d'un entretien diffusé en intégralité sur BFMTV. Faites vous une idée dés maintenant.
Et voici maintenant l'entretient complet du professeur Raoult (tant qu'il reste en ligne):
Encore une fois, je ne suis pas médecin, mais ce type me parait de plus en plus crédible. J'ai d'abord demandé à des amis médecins, et j'ai regardé sur internet, l'avis des médecins. J'ai aussi écouté dans les médias des politiques, dont des médecins-politiques. J'ai même demandé à un ami connaissant bien l'Afrique ce qu'il pensait de la chloroquine. J'ai même eu la chance d'entendre à la radio l'un de ces grands chefs des laboratoires pharmaceutiques français, qui se font rares dans les médias, en ce moment.
Peu à peu, les choses se sont éclaircies dans mon esprit. La chloroquine est un médicament largement utilisé, notamment en Afrique, mais pas seulement. Il marche, vous dire comment, je n'ai pas idée. Il marche, il est efficace contre le Corona, mais il a un gros défaut: il ne rapporte tien aux labos pharmaceutiques. C'est ce que dit le professeur Raout. Il ajoute qu'il est disponible maintenant, et non dans un an, quand l'épidémie sera passée.
Il doit aussi avoir un autre défaut, il me rend communiste, en France et en Europe, puisque j'ai envie de nationaliser les laboratoires pharmaceutiques, qui se sont fait tellement d'argent en faisant fabriquer en Chine des médicaments coûteux, qu'ils se font rembourser, en Europe. Heureusement, comme le dit André Comte-Sponville "J'aime mieux attraper le Covid-19 dans un pays libre, qu'y échapper dans un état totalitaire". Je suis vacciné!
D'où sort tout cet argent? Les plus grands champions de l'orthodoxie budgétaire, en France et en Europe, sortent des milliards et nous supplient de ne pas le gagner. Qui paiera? A priori, il y aura des gagnants et des perdants. De quelles poches sortira l'argent?
Il existe trois sortes d'argent: celui des pauvres, celui des riches, et l'argent de l'argent. L'argent des pauvres, c'est celui qui manque à la fin du mois pour payer le loyer. C'est celui qu'il faut compter pour manger tous les jours. L'argent des riches, c'est celui qui permet de déjeuner dans de bons restaurants avec des menus à quinze euros et des maîtres d'hôtel en veste blanche. Les riches sont très divers. Tout en haut, il y a Bill Gates et la Reine d'Angleterre. Tout en bas, il y a votre serviteur, et vous, chers lecteurs. Bien sûr, il y a des passages entre les deux catégories: un chef d'entreprise peut faire faillite, un pauvre paysan peut trouver un trésor dans son champ.
Les riches et les pauvres peuvent discuter, entre mortels. On peut couper la tête à un riche, comme Louis XVI. Le problème, c'est qu'après, les pauvres sont devenus plus pauvres, et les riches, plus riches. Quand un très riche se fait construire une baignoire en or, avec des robinets en diamant, il faut qu'il paye des ouvriers spécialisés. Un riche peut si ça lui chante, posséder trois yachts, cinq piscines et dix villas de rêve, il devra payer des humains pour construire ces choses, les entretenir, les réparer, etc...
Tout autre est l'argent de l'argent. Ce sont ces milliards de milliards qui n'appartiennent plus à des "personnes physique", mais qui virevoltent sur les marchés financiers. Ou bien encore les dettes de certains pays, comme la France. Certains de ces emprunts ont parfois des taux "négatifs", et récemment, le barril de pétrole eut un prix "négatif".
Une partie de cet argent de l'argent va s'investir dans les îles crocodiles ou paradis artificiels. Il faudra bien, un jour, envoyer quelques pelotons de parachutistes, briser, avec la crosse de leurs fusils-mitrailleurs, les disques durs des ordinateurs, dans les quels dorment ce faux argent qui ne correspond à aucune valeur.
Le principe de précaution est sans limite. Associé à "l'intelligence artificielle" il devient le maître du monde, en tuant la liberté. Si vous ne voulez prendre strictement aucun risque, jamais, vous mettez un masque à tout le monde en permanence.Vous fermez tous les restaurants et les marchés, en laissant ouvertes les grandes surfaces. Principe de précaution... Les amoureux ne pourront plus s'embrasser sans masque. Par principe...
Cela ne suffira pas. L'intelligence artificielle permettra de traquer les facteurs de risque, ou présumés tels. Nous deviendrons tous chinois, ou shadoks. L'intelligence artificielle, c'est l'intelligence sans la liberté, donc sans le libre arbitre, sans le choix entre le bien et le mal, notions que les ordinateurs ignorent et le régime de Pékin aussi. Le problème c'est que Pékin, visiblement, a menti depuis le début. Trop tard, les Chinois sont devenus les maîtres du monde. A moins que... on ne sait jamais, avec le principe de liberté. Alors, Chinois ou Gaulois?
Micron s'est fait de la publicité en allant le déranger. Mais il n'a pas repris ses idées, pourtant très simple et validées par son expérience. Pour ma part, je n'ai aucune compétence en la matière, mais ce professeur m'inspire confiance, alors que Micron ne m'inspire que de l'inquiétude... jugez-en par vous même.
Parlons d'abord du style: paternaliste sans enfants, militariste qui n'a jamais connu l'armée, maréchaliste sans étoile (je hais ces mensonges qui vous ont fait tant de mal), long, verbeux, prétentieux, faussement modeste (on a tous fait quelques erreurs).
Sur le fond: Micron continue à faire croire aux français que le confinement est utile, parce qu'il n'a ni masques, ni matériel de réanimation, ni médicaments, ni vaccin évidemment, à leur proposer. Rappelons qu'il n'est toujours pas confiné, lui, puisqu'il se déplace toujours à grand frais pour paraître à l'image "sur le terrain", faisant perdre un temps précieux au personnel médical. Il ne connait pas les visio-conférences?
Micron ne veut pas voir que le monde a changé. Lui, il fait partie de l'ancien monde. Il faudra se battre pour que le monde d'après se fasse sans lui.
L'après corona-virus s'annonce dure pour tout le monde, mais sans doute plus encore contre Micron et ses sbires. Par exemple pour cette ministre de la santé qui affirme qu'elle avait alerté sur la nécessité d'annuler le premier tour des élections municipales. Elle aurait du démissionner, et elle l'a fait. Mais pour se présenter elle même à Paris à ces mêmes élections...
En attendant, nous publions l'avis sur la question de notre ami le docteur Philippe Bornet:
1. Le coronavirus est transmissible essentiellement par les postillons. Les pays qui ont maîtrisé l'épidemie ont utilisé les masques à grande échelle : Chine, Japon, Corée du Sud. Ou encore, ont fermé leurs frontières comme la Russie ou Israël.
2. Un masque est conseillé à toute personne sortant dans l'espace public. Mieux vaut un masque chirurgical même périmé ou un masque artisanal que rien.
3. Les mains doivent être lavées toutes les heures à l'eau et au savon.
4. Le confinement doit être obligatoire pour les personnes malades ou porteuses du virus.
5. Le confinement généralisé est impossible et serait une ruine pour l'économie nationale. Toute personne active et non éligible au télétravail doit se rendre à son travail sauf avis médical. La Suède, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne ont renoncé au confinement généralisé.
6. Les rumeurs de dangerosité de la chloroquine sont fausses, absurdes et malveillantes. Ce médicament est sur le marché depuis 1949. Des centaines de milliers de Français en ont pris pour se protéger du paludisme.
7. Le fait que de nombreux médecins ou soignants doivent travailler sans masque est un scandale.
8. Les tests de dépistage par prélèvement nasal et bientôt sanguins, doivent être multipliés comme le demande l'Oms.
Macron est apparemment un "vecteur sain" du paranovirus. Nous avons néanmoins retrouvé une image qui montre bien quelques signes de son état réel. Dans sa dernière prestation, dont nous sortons tout juste, il a fait preuve d'un état qu'il faut décrypter: donneur de leçon, masquant ses propres fautes sur un ton lénifiant. Lui ne se reproche pas d'avoir maintenu le premier tour des élections municipales et d'avoir tardé à suspendre le vote de la loi sur les retraites.
Dans son long exposé autosatisfait et méprisant pour les français, il favorise la panique qui pousse à la pénurie dans les supermarchés. L'urgence de la situation ne doit pas nous faire oublier les responsabilités: 80% des médicaments sont produits en Chine. Un vent de panique est injustifié, puisque rien en pharmacie ne se vend contre le coronavirus, sauf les masques, produis en Chine, depuis longtemps indisponibles. J'espère que les survivants se souviendront des responsabilités de Micron, vecteur sain du paranovirus.
Rien n'est plus dangereux que la vie, on n'en sort jamais vivant. Fermer toutes les activités humaines sauf les hôpitaux, ça ne bloquera peut-être pas le coronavirus, mais cela bloquera certainement la croissance de l'économie.
Comment d'ailleurs les personnels hospitaliers se rendront-ils à leur travail, si les transports en commun sont fermés du fait du sacro-saint "principe de précaution"? E t qui gardera les enfants, surtout si on l'interdit aux grand-mére, dont c'était le délice?
Le paranovirus, lui, se développe à vue d'oeil. Pour ma part, je surveille avec inquiétude ses premières victimes: les commerçants et artisans, les restaurants, le marché du samedi matin, près de chez moi. Le paranovirus risque de pousser un peu plus leurs clients dan le "virtuel" sur internet. Que le gouvernement débloque magiquement des crédits et repousse les échéancescsociales et fiscales ne changera pas grand chose. Les "grands" de la distribution s'en tireront, mais les petits risquent de payer l'addition. Ne laissez pas tomber la crèmerie du coin de la rue.
