Quoi de plus pacifique que l'agriculture en Deux-Sèvres? De véritables scènes d'émeutes y ont pourtant eu lieu, autour des célèbres "méga-bassines"(notre photo).
Les manifestations contre la réforme des Retraites suivent manifestement le même chemin. Les syndicats sont débordés par les "black blocs" et les paroles incendiaires de Mélenchon (qui n'est plus député, comme une sorte de Président de la République in partibus). Le résultat, le voilà:
Continuons dans cette "montée aux extrêmes" (Clausewitz) avec l'affaire Bilal Hassani, ce provocateur transgenre qui voulait se produire dans une église désaffectée. S'il s'était produit dans une salle de spectacle ordinaire, personne n'en aurait parlé. Mais certains catholiques ayant protesté, il peut se présenter comme une victime de la violence anti LGBT+++.
Ce n'est pas tout. Des militants écologistes s'attaquent depuis quelques temps aux oeuvres d'art, pour protester contre le réchauffement climatique. Dans tous les domaines, maintenant, pour se faire entendre, il faut être violent. Souvenez-vous des gilets jaunes dont les manifestations ont dégénéré en quelques semaines, et qui ont obtenu gain de cause. Au contraire, la Manif pour tous, encadrée par un remarquable service d'ordre de type "boy-scout" n'a rien obtenu.
Si Marine Le Pen, aujourd'hui chef de file de l'opposition pacifique et responsable à l'Assemblée nationale, gagnait la prochaine élection présidentielle, nul doute que la violence se déclencherait, contre la volonté populaire. C'est le peuple français lui même que les émeutiers taxeraient d'extrémisme. Il faudra alors "dissoudre le peuple", comme dirait Bertolt Brecht.