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Le centaure

            La main droite a passé dans la nuit du cerveau la moitié du regard a suivi Les deux tiers des soleils sont tombés sur la terre et la mer océane a connu la saveur de l'absinthe Une part de matière a gagné sur la vie

            Le cerveau s'évidait en caverne et des perles de sang ruisselaient des parois s'emplissant de vieux morts revenus du ciel gris La luge de l'enfant a franchi les glaciers vers la neige éternelle et l'enfant s'évada vers les cimes La moitié du visage a suivi dans la nuit

           Le centaure étalon a surgi de sa grotte à mi-corps en scrutant l'orient la vision épicentre a gardé sa précieuse apparence L'horizon a blanchi les oiseaux ont chanté les humains ont vécu Et soudain dans la nuit l'ange blanc a souri

           Attaché tout le corps de l'humain reposait calmement sur le lit d'hôpital Alentour de son lit de fougueux chevaliers en armure échangeaient des horions et d'estoc et de taille Le réseau neuronal a crié dans le vide

           L'infirmier psychiatrique a hurlé je serai pour toujours mal aimé de mon maître a rugi le malade attaché sur son lit Laissez moi pour toujours laissez moi pour jamais dans l'abîme où volait la sirène et planaient les archanges Et soudain le centaure a parlé dans la nuit

           S'est ouverte la porte et soudain un sourire d'infirmière est entré La moitié du soleil a brillé sur la mer et le goût de l'absinthe a passé dans le vent du printemps Une part de l'esprit revenait à la vie

           L'occident bascula sans cerveau La main droite a passé dans la nuit du tombeau

Mémoire!232_melusine_dragmelusine.jpg Poèmes

 

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