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Enfer

C'était hier et mon opprobre est éternel

Je me suis suicidé d'un coup de revolver

Dans les sentiers maudits je vais à l'indicible

Parmi mes compagnons de honte et de misère

Marquis de Sade ouvert en deux comme un homard

Les intestins truffés de glace et de silex

J'y croise les SS à la tête de mort

D'Hitler végétarien gavé de chair humaine

Le pénis épluché par une pierre ponce

Plus loin je vois des diablotins riant en chœur

Guillotinant Marat Danton et Robespierre

Landru décapité sodomisant des poulpes

Staline et Gengis Khan couverts de fourmis rouges

Gilles de Rais fier compagnon de la pucelle

Pendu puis brûlé vif pour crimes pédophiles

Néron chantant la bouche pleine d'immondice

S’égosillant en vain les braises sous la peau

Mais je levai les yeux et vis comme une aurore

A l'horizon muet sinistre et sale encore

M'apparût un désert soudainement bien vide

Mais je n'étais point seul bientôt je reconnus

L'un cornu l'autre humain la face de deux êtres

Enfer dit le démon je suis le seul au fond

Mes petits diablotins qu'êtes vous devenus

Tais-toi hurla Judas je suis ton geôlier

Mémoire!232_melusine_dragmelusine.jpg Poèmes

 

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