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  • Tapie pas mort

    tapie3.jpgA-t-on le droit de dire du mal d'un homme qui vient de mourir ? On a le droit d'en dire de ceux qui lui survivent comme on a le droit de ne pas lire cet article...

    Tapie, enterré en grande pompe politique, sportive et religieuse, avait une gueule d'entrepreneur, rien de plus. En fait, c'était un escroc de grand talent. Sarko ressemblait à un homme d'action, en réalité c'était un bonimenteur, doué d'un réel talent commercial, capable de vendre un eskimo glacé au pôle nord, ou du sable au Sahara, comme le montre l'excellent Jean Dujardin dans le film « Présidents ». Quand à Macron, cet énarque-financier qui a épousé sa mère, il joue au petit père du peuple qui a sauvé la France d'un méchant virus, grâce au « quoi qu'il en coûte », que paieront nos enfants.

    Quel est, finalement, le point commun entre ces trois personnages, a priori fort dissemblables ? Ils représentent, le premier une gauche qui se renie, l'autre une droite qui ne croit plus en ses valeurs, le troisième un centre qui fait l'un et l'autre à la fois. Ils sont tous les trois post-modernes. Les grandes idéologies ont disparu, reste leur talent à faire croire qu'ils ont toujours des idées. La communication remplace l'éloquence, la forme anéantit le fond, même s'ils sont peut-être les premiers convaincus par leur discours.

    Sarko est un Tapie de droite, Macron un Tapie du centre. Tapie n'est pas mort, hélas !

    Lien permanent Catégories : politique 2 commentaires